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  • Une virée de magasinage chez Rien ne se perd tout se crée...

Cette semaine, j’ai tricoté mon horaire de façon à libérer mon vendredi après-midi. Un après-midi juste pour moi. Sans enfants. Sans travail. Moi-tu-seule. Une denrée rare cette solitude, quand des enfants, tu en as deux et que des emplois, tu en as 4. J’ai donc utilisé la denrée rare pour me permettre un petit road trip jusqu’à St-Sévère. Oui oui! J’ai fait presque 3 heures de char pour aller visiter la nouvelle boutique de Rien ne se perd tout se crée... Presque 3 heures de route toute seule, si ce n’est pas de la belle solitude, ça! Et là je me suis dit: Mélanie, tant qu’à être sur place, aussi bien en profiter pour faire un peu de magasinage.

Ah! le magasinage! Plus ressourçant qu’une journée au spa. Surtout quand on trouve. Parce qu’il y a des journées où on ne trouve pas. Et des journées où on trouve. Aujourd’hui, c’était une bonne journée. Parce qu’en plus de trouver, j’ai trouvé à rabais. Ça j’aime ça, parce que si mon chum me demande combien j’ai payé pour un morceau de linge, je peux lui dire «moitié prix». Ça reste flou, tout en faisant ressortir mon côté économe. (Je suis zéro économe. Je suis dépensière et impulsive. Les rabais, c’est pour me sentir moins coupable. Et pour avoir une bonne réponse quand mon chum me demande combien j’ai payé.)

Voici une toute petite partie de l'intérieur de la nouvelle boutique!

Mais ne sautons pas d’étapes. Avant de trouver les morceaux, il a toujours bien fallu que je trouve la place. Mais aucun danger que je la manque. Une bâtisse magnifique, flambette, en plein cœur de la rue Principale de St-Sévère. J’avoue avoir eu peur que ça fasse un peu «gros-éléphant» en plein cœur de la campagne, mais je trouve que le bâtiment s’harmonise très bien avec le décor finalement. On dirait qu’il y a toujours été. Et quand j’y suis entrée: WOW!!! Les photos que j’avais vues sur Facebook rendaient assez bien l’esprit (et vous savez que je suis vendue pour le travail de Benoit Rousseau!). Mais il y avait quelque chose de plus en vrai de vrai. Une atmosphère très chaleureuse. Et un accueil super personnalisé. Presque amical. Peut-être les vendeuses avaient-elles l’impression de me connaître, à voir ma face tous les jours dans les cabines d’essayage!

J’ai donc passé environ 45 minutes dans la boutique, à passer et à repasser dans les allées. À prendre les petits objets dans mes mains, à toucher le tissu des vêtements, à regarder partout comme un enfant dans un magasin de bonbons, les yeux brillants... Je me faisais penser à mon père quand il passe une heure au Canadian Tire. Sauf qu’au lieu des agrès de pêche, je zieutais les jouets de bois pour enfants, les mitaines et les chapeaux en spécial dans les vieilles valises, les bijoux, les trucs de cuisine, la nouvelle collection d’été… Tout ce qui se trouve dans cette boutique méritait mon attention, y compris la boutique elle-même. C’est beau. C’est immense. Et j’avoue avoir été un peu jalouse de toutes les bonnes idées déco. Elles ne m’en voudront sûrement pas que j’en pique une ou deux pour chez moi!

Les fameuses vastes cabines d'essayage chez Rien ne se perd, tout se crée..! On a de la place, il y a 4 crochets, 1 banc et elles sont bien éclairées!

Après avoir constaté que les cabines d’essayage sont au moins 8 fois plus grandes que celles qui se trouvaient dans la boutique précédente, et avoir trouvé plusieurs items qui faisaient de ma virée de magasinage un succès, j’ai salué le gentil personnel, suis rembarquée dans mon auto avec un sourire beaucoup trop grand (ça me fait ça, quand je trouve!) et me suis engagée sur la rue Principale de St-Sévère, direction Saint-Côme, pour encore un gros 75-80 minutes de belle solitude. Sur le chemin du retour, je matchais dans ma tête tout ce que je venais de trouver à la boutique avec ce que je possède déjà à la maison. Je fais ça. Et parfois, comme une adolescente, je ressors même tous les vêtements une fois arrivée à la maison et je les réessaie. Mais pas cette fois. La solitude était terminée, il fallait que j’aille chercher fiston à la garderie. Fini le road trip et l’après-midi de congé tricoté.

J’ai quand même pris quelques minutes pour déballer mes sacs, étendre leur contenu sur la table et apprécier ce que j’y voyais. Pour moi : les bottes Casey, la robe Attraction et le chandail Souplesse, pour la maison: un linge à vaisselle et une serviette à mains (des incontournables!); pour mon fils : des tatous de pompiers et de pelles mécaniques et la fameuse écoplasticine pour le bain, dont je vous ai parlé dans mon article avant Noël; et pour ma fille : rien. Ceux et celles qui ont des jeunes filles de 16 ans savent pertinemment qu’on ne peut plus leur acheter de vêtements. Surtout pas dans les mêmes boutiques que maman.

Et sur le chemin pour la garderie, je me suis fait dans ma tête mon nouveau kit pour aller travailler lundi matin. Avouez que ça aide d’avoir un nouveau kit pour le lundi matin. Un petit « yes » de plus! Un petit « Ah! c’est vrai, j’ai du nouveau linge! » quand le cadran sonne. Ça me fait la même chose quand j’ai un nouveau vêtement pour la course. Un nouveau chandail ou une nouvelle paire d’espadrilles. Y’a pas de meilleure motivation pour sortir courir que d’étrenner un nouveau morceau. Toutes les raisons sont bonnes pour se motiver!

Je vais donc profiter de ce magasinage pour égayer ma semaine, portant un nouveau morceau par-ci par-là. Et je répondrai avec grand plaisir, lorsqu’on me posera la question, que j’ai pris ça chez Rien ne se perd tout se crée à St-Sévère, lors d’un road trip un vendredi après-midi.

 

Mélanie Marion

par Mélanie Marion