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10 choses surprenantes que j’ai apprises sur Rien ne se perd, tout se crée...

31 janvier 2018

Dans quelques jours aura lieu la séance photo pour la collection automne-hiver 2018-2019 de Rien ne se perd, tout se crée... Je n’en reviens pas de voir à quel point il faut s’y prendre à l’avance dans ce domaine. Ayant moi-même eu la chance d’être mannequin d’un jour pour l’entreprise à quelques reprises, j’ai découvert pas mal de choses surprenantes sur les rouages de la création, les dessous de l’entreprise et l’équipe… Curieux de savoir? Par ici!

Chose surprenante #1: Un horaire prévu au quart de tour

Marie armée de ses deux outils pour une séance photo: son précieux horaire et son surligneur! Crédit photo: Christine Bastien.

C’est Marie, l'une des 2 propriétaires, qui est présente lors des journées de shooting et laissez-moi vous dire qu’elle mène ces journées d’une main de maître. Je n’ai aucune idée de la charge de travail que demande la préparation d’une telle journée, mais je vous le dis: tout est prévu au quart de tour. L’horaire est très serré et un laps de temps précis est calculé pour photographier chaque vêtement. Toutefois, même si Marie regarde sa montre un nombre incalculable de fois au cours de la journée (incalculable, je vous le dis!), la magie de l’affaire est que les mannequins ne subissent aucune pression. Tout est calculé, mais tout est fait dans le plaisir et la bonne humeur. J’imagine que c’est son équipe et elle qui se gardent toute la pression pour eux. Ouf! Ils doivent dormir le soir!

#2: Des mannequins traitées comme des reines

Dominic Lamy et moi, lors de la séance photo de février 2017. Les vêtements doivent être impeccables! Crédit photo: Christine Bastien.

En plus de ne subir aucune pression, d’avoir beaucoup de plaisir et d’essayer les nouvelles créations en primeur (wouhou!!!), nous sommes traitées aux petits oignons. Lorsqu’est venu le temps de dîner, on nous a préparé de bons trucs maison (encore Marie je crois!!!) et on n’a pas lésiné pour aller nous chercher un bon latté vers la fin de l’après-midi, lorsqu’une petite fatigue a commencé à se faire sentir.

#3: Des mannequins pas comme les autres

La belle gang de la séance de février 2017. Dominic Lamy (styliste), Isabelle Roy et Pascale Paquin (modèles), Benoit Rousseau (photographe), moi (modèle), Christine Bastien (assistante de Benoit et de Marie) et Marie. Crédit photo: Benoit Rousseau.

Vous l’avez peut-être remarqué, mais Rien ne se perd, tout se crée... n’engage pratiquement jamais de mannequins professionnels pour présenter ses collections. Ils optent plutôt pour ce que j’appelle des « Madame-tout-le-monde ». Et il n’y a rien de péjoratif dans ce terme, ayant moi-même été une « Madame-tout-le-monde » très fière de représenter l’entreprise. Et, fait intéressant qui les démarque des autres entreprises, pour chacune des collections, ils choisissent des femmes de différentes tailles (de x-small à x-large) en plus de choisir des femmes d’âges différents. Et il n’y a pas de hasard là-dedans, c’est voulu ainsi. On peut voir ça comme une stratégie de l’entreprise pour démontrer que leurs vêtements vont bien à toutes les femmes, peu importe la silhouette. Mais au-delà de ça, je pense que ces filles-là sont tellement tournées vers leurs clientes que la vraie raison qui les fait agir de la sorte, c’est qu’elles veulent que toutes les femmes qui voient un vêtement qui leur plait sur une affiche puissent se dire: « Je serais belle là-dedans! » Peu importe leur âge. Peu importe leur poids. Parce qu’en effet, elles seront belles là-dedans!

#4: Des endroits bien spéciaux

La séance photo de février 2017 a été réalisée au Manoir Boucher de Niverville et à la Maison Rocheleau à Trois-Rivières. 2 lieux patrimoniaux d'une grande beauté! Crédit photo: Christine Bastien.

Et les shootings ne se font pas n’importe où. Oh non! En fait, je n’ai pas posé la question, mais le lieu semble choisi à la fois pour mettre les vêtements en valeur, à la fois pour faire connaître un endroit de la région. Les propriétaires travaillent très fort pour le rayonnement de leur région et cela transparaît dans plusieurs facettes de l’entreprise, dont notamment les partenariats avec les autres artisans de St-Sévère tels Passion Lavande et Domaine & Vins Gélinas et le choix des lieux pour les shootings.

#5: Qui se ressemble s’assemble

Le talentueux photographe Benoit Rousseau et Marie en train d'observer les chouettes résultats de la matinée! Crédit photo: Christine Bastien.

L’équipe de Rien ne se perd, tout se crée... sait bien s’entourer. Et je ne suis pas têteuse, je remarque seulement que les gens qui travaillent avec les deux proprios sont aussi authentiques qu’elles, et le photographe qu’elles ont choisi pour les dernières sessions ne fait pas exception. J’ai eu la chance de «travailler» (c’est un bien grand mot) avec Benoit Rousseau, qui est aussi talentueux qu’agréable. Il comprend que nous ne sommes pas des mannequins professionnels et il prend le temps de nous mettre à l’aise. Il prend aussi la peine de nous montrer, au fur et à mesure, les photos intéressantes qu’il prend de nous pour nous enligner sur ce qu’il recherche comme produit fini. Une perle. Allez voir son site, c’est à jeter à terre le talent de cet artiste!

#6: Le vêtement d’abord

Marie qui est en train de replacer ma robe pour que l'on soit assurés que vous la verrez bien en photo. Crédit photo: Christine Bastien.

Lors de la séance photo, l’accent est toujours mis sur le vêtement, pour qu’on le voie le mieux possible. On ne fait pas qu’entrevoir un beau chemisier sur une femme qui fait semblant de courir sur une plage au loin, nous faisant nous questionner si ce sont des cœurs ou des losanges qui ornent son vêtement... Non. On voit bien le vêtement et il est placé de façon à le rendre optimal aux yeux des clientes. Pas de surprise du genre: «Ah! Il paraissait plus-long-ou-plus-sombre-ou-plus-comme-ci-ou-plus-comme-ça.» C’est ça que tu vois? C’est ça que t’as!

#7: Tout pour les clientes

Voici Nicole Beauchemin, la dessinatrice qui travaille avec Rien ne se perd, tout se crée... depuis 2010. C'est de sa tête que jaillissent toutes ces belles créations! Crédit photo: Benoit Rousseau.

Quand ce n’est pas notre tour de poser, on a le temps de jaser et surtout, d’écouter… Lors de quelques conversations, j’ai été étonnée de constater le soucis que Rien ne se perd, tout se crée ont de leur clientèle, et de voir à quel point elles connaissent bien cette dernière. La longueur des vêtements, les tissus épais qui camouflent ce qu’on veut camoufler (ça, je vous en ai déjà parlé dans un autre article), les coupes, les couleurs, les motifs… Leur dessinatrice de talent Nicole Beauchemin et Marie qui l'assiste se laissent «influencer» par les clientes qui prennent le temps de passer des commentaires sur les vêtements et qui donnent leurs suggestions. Leur clientèle, c’est leur principale source d’inspiration et le moteur de leur entreprise. Je trouve ça génial!

#8: Des points de vente et encore des points de vente

Vous trouverez les vêtements Rien ne se perd, tout se crée... aux 4 coins du Québec et à quelques endroits en Ontario!

Les vêtements de l’entreprise se retrouvent dans plus de 90 points de vente partout au Canada. Et avec les réseaux sociaux, les collections voyagent bien au-delà de ces 90 points de vente, et donc, les mannequins itou! C’est toujours surprenant de se voir passer régulièrement sur le fil d’actualités Facebook ou de tomber face à face avec une affiche de soi-même dans une cabine d’essayage. Mais c’est rigolo. Je suis chanceuse d’avoir pu vivre cette expérience avec cette belle entreprise, parce qu’avec mes 5 pieds 6 pouces et mes 145 livres, je crois que je n’aurais été recrutée par aucune agence! Ah! Ah!

#9: L'évolution grandiose de Rien ne se perd, tout se crée...

Me voici en train de finaliser ma coiffure. On se coiffe et maquille nous-même lors des séances. Étant donné que les vêtements Rien ne se perd, tout se crée... sont portés dans la vie de tous les jours, il est important que l'on soit naturelles sur les photos. Crédit photo: Christine Bastien.

La première fois que j’ai fait les photos pour Rien ne se perd, tout se crée, c’était en 2010, dans un appartement. Fait cocasse : il fallait apporter des vêtements et des accessoires personnels pour compléter les ensembles, parce que certains vêtements n’avaient rien pour être agencés. On portait un chandail de leur collection avec notre jean ou encore un de leurs foulards avec un de nos chandails. C’est incroyable la croissance qu’a connu cette entreprise depuis ses débuts. On pourrait parler de chiffres, de points de vente, d’embauche, de rayonnement dans tout le pays et d’une nouvelle boutique incroyable, pour ne nommer que ces éléments. Toutefois, ce qui me surprend le plus de toute cette croissance, ce sont les deux choses suivantes :

  1. Les vêtements se sont raffinés mais ont toujours gardé la même qualité et surtout, la même ligne directrice empreinte d’originalité, propre à l’entreprise.
  2. Evelyne et Marie-Claude sont exactement les mêmes Evelyne et Marie-Claude qu’à leurs tout débuts. Expérience en plus, bien sûr, mais tout aussi vraies et centrées sur les bonnes choses.

#10: Acheter local

Evelyne Gélinas et Marie-Claude Trempe, avec leurs premiers métiers à tisser, en 2004. Crédit photo: les filles ne se souviennent plus qui tellement ça fait longtemps! Peut-être l'appareil tout lui-même seulement! 😉

Le fait de collaborer avec l’équipe de Rien ne se perd, tout se crée... m’a fait réaliser l’immense charge de travail qui se cache derrière un simple vêtement qu’on trouve beau dans une boutique, qu’on décide d’acheter et qu’on a du plaisir à porter. J’ai toujours encouragé l’achat local, par principe, mais depuis que je connais quelques-uns des rouages de l’entreprise (car je sais bien qu’il m’en reste plusieurs à découvrir pour avoir fait le tour!), je pense que je porte les créations de Rien ne se perd, tout se crée... encore plus fièrement. Porter un de ces vêtements, c’est s’attirer des compliments à coup sûr, mais c’est aussi encourager et féliciter les efforts, la passion et la conviction de deux jeunes femmes qui, un jour, ont eu l’idée de s’acheter un métier à tisser à 150$ pour le plaisir… et qui font maintenant la fierté de leur région, toujours dans le plaisir et avec une équipe formidable à leurs côtés.

Mélanie Marion

par Mélanie Marion